À la découverte du Kyudo : Un Art Martial Japonais à Lille
- leleurachel
- 11 févr.
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 févr.
Le Samedi 11 janvier, notre association OKIYA a eu la chance et l'honneur d'être accueillie par le Club de Kyudo de Lille, se situant au Dojo à la SALLE DEBEYRE rue Charles Debierre à LILLE. Une occasion unique de découvrir de plus près cet art fascinant, ainsi que les tenues et les pratiques qui en font sa singularité.
Le club de Kyudo de Lille offre un environnement accueillant pour les débutants comme pour les pratiquants expérimentés. Avec des instructeurs passionnés et compétents, le club permet à chacun de s’initier à cette discipline et de progresser à son rythme. Nous tenons à remercier chaleureusement le club de Kyudo de Lille pour leur accueil lors de notre visite. Nous avons pris plaisir à découvrir leur pratique et l’atmosphère qui y règne. En raison des règles internes du club, la prise de photos était interdite, mais nous avons pu nous procurer des images officielles sur internet pour illustrer cet article.
Site internet : https://kyudolille.wordpress.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/KyudoLille
Le Kyudo : Un Sport de Précision et de Sérénité
Le Kyudo, signifiant "la voie de l'arc", est un art martial traditionnel japonais qui allie discipline, concentration et recherche intérieure. Pratiqué depuis des siècles en lien avec les traditions samouraïs, il a évolué en un sport moderne qui met l'accent sur la précision, la fluidité des mouvements et la maîtrise de soi. Le Kyudo se distingue des autres sports de tir par son aspect spirituel et philosophique. Chaque tir est perçu comme un moment de méditation, où l’objectif n’est pas seulement de viser le centre de la cible, mais aussi de chercher l’harmonie entre le corps et l’esprit. Les pratiquants doivent adopter une posture élégante et un mouvement fluide, symbolisant l’unité du geste et de la pensée. Les compétitions de Kyudo se basent sur l’harmonie du tir, où la perfection technique et la gestion du mental sont primordiales. Le tir est pratiqué avec un arc japonais traditionnel, appelé "yumi", qui se distingue par sa grande taille, la cible se nomme « seigetsu ».
France Kyudo
France Kyudo, discipline associée à la Fédération française de judo, œuvre pour la promotion et l’organisation du Kyudo en France. Elle encadre les clubs, organise des compétitions nationales et des événements de formation pour les pratiquants de tous niveaux. Grâce à France Kyudo, le Kyudo bénéficie d’une reconnaissance officielle en tant que sport martial et d’un cadre structuré qui assure la qualité de l’enseignement à travers tout le pays.
Voici le lien : https://www.kyudo.fr/
Le Kyudo : La Voie de l’Arc
Issu de la culture japonaise, le Kyudo est à la fois un art et une voie de réalisation personnelle, à travers la pratique ritualisée du tir. En tant qu’art martial, il trouve ses origines dans l'histoire des samouraïs qui l’utilisaient sur les champs de bataille. Toutefois, c'est dans un second temps, grâce à l’influence du Confucianisme, du Shintoisme et du Boudhisme Zen, que le Kyudo s’est transformé pour devenir une véritable Voie de l’arc, en quête d'un mieux-être intérieur et d'une recherche de vérité personnelle. Cette évolution en fait un art martial profondément spirituel, où l’objectif n’est pas uniquement de frapper la cible, mais d’atteindre une compréhension plus profonde de soi.
Aujourd’hui, le Kyudo s’adresse de manière universelle à ceux que la pratique du tir à l’arc séduit. Si certains y trouvent le plaisir de l’archer, cherchant à atteindre la cible avec précision, d’autres y voient un moyen de se confronter à un questionnement intime, une introspection à laquelle cette discipline invite constamment. À travers la lenteur et la rigueur des mouvements, le Kyudo invite à la méditation, à l’équilibre et à la maîtrise de soi.
Une Pratique codifiée
Le tir s’effectue toujours de façon codifiée, visant à atteindre l'élégance et la justesse. Chaque geste est mesuré et précis. L’harmonie se retrouve non seulement dans la gestuelle et l’esthétique générale, mais aussi dans la relation entre les archers, qui coordonnent leurs déplacements et leurs tirs dans une succession parfaitement maîtrisée. Cette coordination et ce respect mutuel des pratiquants sont essentiels pour que le tir se déroule en toute fluidité, dans une ambiance de sérénité.

La Beauté du Kyudo : Une Discipline Esthétique et Cérémoniale
La beauté du Kyudo s’exprime aussi dans les tenues traditionnelles des pratiquants. Le grand arc, qui mesure plus de deux mètres et présente des courbures naturelles, est un élément central de cette esthétique. Le rythme lent et cérémonial de la pratique, ainsi que l'attitude digne et solennelle des archers, avec des lâchers puissants dans une intense concentration, renforcent la dimension spirituelle et élégante de l’art.
La lenteur des gestes, la précision des mouvements et l’équilibre du corps et de l’esprit en font une expérience unique.
Lors de la préparation de l'archer, que ce soit pour une démonstration de tir ou toute autre occasion, l'enchaînement des mouvements suit celui du tir de cérémonie. En effet, étant donné qu'il y a généralement plusieurs archers qui tirent dans un laps de temps relativement court, il est essentiel que chaque archer ajuste son propre rythme pour qu'il soit en harmonie à la fois avec celui des autres et avec le rythme global des tirs.
Les mouvements nécessaires pour se lever, s'asseoir, avancer et reculer avant et après le tir doivent être exécutés rapidement. Il est également important de ne pas passer trop de temps sur la ligne de tir « Shai » pour ajuster sa position (Dozukuri) ou ajuster le gant de la main droite (Torikake).
De même, lors du tir, l'ordre entre les archers doit être respecté, en veillant à maintenir une bonne coopération entre tous les participants. Chaque archer ne doit pas tirer de manière isolée, mais plutôt en harmonie avec l'ensemble du groupe.
Nous avons pu assister à des tachi et essayer un Gomu-yumi, un arc en caoutchouc. Cet arc est utilisé durant les premières semaines lors des entrainements, afin d’apprendre correctement les positions de tir, pour ne pas se blesser ou blesser les autres. C’est seulement une fois que le sensei juge que la maitrise des gestes est suffisante pour tirer en toute sécurité, qu’un arc est confié au tireur.

Une fois cette étape passée, le tireur s’exercera sur une cible en paille d’un diamètre de 45 à 54 cm, la Makiwara. Dessus il apprendra les rudiments du tir. L’exercice s’effectue à une distance d’une longeur d’arc (environ 2m). Ceci permet d’éviter les accidents. Des flèches spéciales sont également utilisées en tir rapprochées. Elles sont dépourvues d'empennage, et la pointe, toujours en métal, en est conique.

Dans la pratique du Kyudo, les participants tirent traditionnellement du pas de tir à une distance d’environ 28 mètres, une distance standard utilisée pour les compétitions modernes. Toutefois, en extérieur, cette distance peut être augmentée à 60 mètres, offrant un défi supplémentaire aux archers. Dans un contexte historique, les distances de tir pouvaient atteindre jusqu’à 120 mètres, notamment lors des grandes cérémonies ou dans des temples consacrés à la pratique du Kyudo.
L’ '’Ohmato Taikai” est une compétition de tir à l'arc vieille de 400 ans, qui se déroule au temple Sanjūsangen-dō en janvier.
Ce temple de Kyoto a toujours attiré les passionnés de Kyudo. Le bâtiment principal est le plus long bâtiment en bois du Japon, mesurant 120 mètres de long.
La compétition, appelée Tōshiya (通し矢, lit. Flèche traversante), a commencé en 1606, lorsqu'un samouraï a démontré son habileté au tir à l'arc en tirant 100 flèches à la suite sur toute la longueur du temple. Il a touché la cible 51 fois.
Depuis lors, une compétition annuelle de Kyudo a lieu au temple Sanjūsangen-dō, avec divers événements de marathon de tir à l'arc :
Le Hyakui : Le plus grand nombre de tirs réussis avec 100 flèches.
Le Seni : Le plus grand nombre de tirs réussis avec 1000 flèches. En 1827, un garçon de 11 ans, Kokura Gishichi, a réussi à toucher la cible 995 fois en tirant à partir de la moitié de la distance du hall.
Le Hiyakazu : Des garçons n'ayant pas encore célébré leur cérémonie de passage à l'âge adulte (Genpuku) peuvent participer. Ils doivent tirer un maximum de flèches pendant une période de 12 heures. En 1774, Masaaki Noro, un garçon de 13 ans de Kishū, a tiré 11 715 flèches, presque toutes atteignant la cible. Cela représente une moyenne de 16 flèches par minute pendant 12 heures, sans pause.
L’Oyakazu : Le plus grand nombre de tirs réussis sur 24 heures. En 1686, Wasa Daihachiro de Kishū a tiré avec succès 8 133 flèches sur 13 053, soit une moyenne de 544 flèches par heure, ou 9 flèches par minute, établissant un record.
La compétition Tōshiya a cessé d'être tenue en 1861 après 255 ans. Depuis, un concours inspiré de celui-ci, l'Oh-mato Taikai (Festival du Grand Cible), continue chaque année, attirant environ 2 000 participants de tout le Japon.

Éthique et Valeurs du Kyudo
(Michi to Rei – La Voie et l'Étiquette)
Le développement et la popularité croissante du Kyudo sont souhaitables, car plus il touchera de personnes, plus ses valeurs seront reconnues et respectées. Cette diffusion pourra renforcer l’importance accordée à ses principes et favoriser l’évolution de l’étude de cet art. Bien que profondément enraciné dans les traditions du passé, le Kyudo ne peut demeurer figé. En utilisant les enseignements du passé comme base, il est possible de développer de nouvelles connaissances pour mieux avancer. Cette approche nécessite un esprit critique exempt de notions temporelles, permettant une croissance intérieure qui donne tout son sens à la structure externe.
Dans le Kyudo, l’archer et l’arc s’unissent pour créer une harmonie parfaite, incarnant à la fois l'esthétique et la discipline morale.
La beauté intérieure, spirituelle, transparaît dans l’apparence extérieure et les gestes de l’archer. Cette esthétique intrinsèque constitue l’essence même du Kyudo, qui allie valeurs éthiques et beauté. Le Kyudo dépasse ainsi la simple technique pour devenir une discipline spirituelle et morale, où la courtoisie et la justesse (Rei) sont au cœur de la pratique, comme l’illustre le Raiki-Shagi : « Le tir ne peut être accompli sans courtoisie ni justesse. »
Historiquement, l’arc japonais a évolué d’une simple arme de guerre vers un instrument porteur de valeurs éthiques sous l’influence du confucianisme. Dans le Dô (la Voie), la technique (Waza) ne suffit pas. Chaque geste doit s’inscrire dans un cadre moral, où l’éthique guide la pratique. Cette fusion des règles de tir et de l’étiquette culmine dans le tir de cérémonie (Sharei), expression ultime de la beauté et des valeurs du Kyudo.
L'Étiquette et l'Équilibre
Selon le philosophe chinois Junshi, l’étiquette (Rei) représente la maîtrise de soi et le renoncement aux désirs matériels pour atteindre un équilibre entre le spirituel et le matériel. Confucius ajoutait à cette notion les principes de sagesse (Chi), bienveillance (Jin), et courage (Yo), tandis que Mencius y associait droiture (Gi) et étiquette (Rei). Dans la culture japonaise, l’étiquette s’est également étendue à la relation avec soi-même. Même en l'absence d’autrui, un véritable homme de bien fait preuve de modestie dans ses actes, incarnant ainsi une pensée éthique qui a marqué la culture japonaise.
Bien que le Kyudo trouve ses racines dans le Bushido (la Voie du guerrier), il est devenu à l’époque moderne une discipline qui valorise la bienveillance et l’honnêteté. Lorsqu’un archer tire, il doit incarner la vérité et l’équilibre. Ce lâcher authentique reflète la véritable nature de l’archer et son attitude envers les autres. Plutôt que d’être envieux de ceux qui réussissent mieux, il doit s’inspirer de leur réussite pour progresser.
Confucius disait : « Un homme de bien ne se querelle pas, ou le fait par l’arc avec courtoisie. » Les compétitions de Kyudo, marquées par le respect mutuel et les traditions comme l’offrande de saké, incarnent cet idéal d’honneur et d’harmonie.
L'Héritage Spirituel du Kyudo
Contrairement à l’archerie chinoise où ses idéaux ont disparu, le Kyudo continue de préserver et de pratiquer ses valeurs éthiques et spirituelles. En restant fidèle à ses principes, le Kyudo ne se limite pas à un sport, mais devient une voie vers la paix intérieure et la stabilité, unissant technique, éthique et esthétique dans une discipline unique.
Les huit étapes du tir
Ashibumi : enracinement des pieds
Dozukuri mise en place du torse
Yugame mise en garde avec l’arc
Uchiokoshi élévation de l’arc
Hikiwake ouverture de l’arc
Kai pleine extension
Hanare lâcher
Zanshin rémanence
Le Matériel du Kyudo
Dans la pratique du Kyudo, chaque élément est soigneusement choisi pour optimiser la performance de l'archer, tout en respectant la tradition. Voici un aperçu des principaux équipements utilisés.
L'Arc : Yumi
Le Yumi, ou arc japonais, est particulièrement unique en raison de sa taille et de sa conception. Il est très grand et dépourvu de tout équipement supplémentaire. La poignée, située au tiers inférieur de l'arc, est asymétrique. Lors du tir, l'arc pivote dans la main de l'archer, ce qui fait que la corde touche l'extérieur de son avant-bras gauche. Contrairement au tir occidental, la flèche est placée sur le côté droit de l'arc.
Les arcs peuvent être fabriqués en bambou ou en matériaux synthétiques. Le bambou, matériau noble, est privilégié pour sa beauté et sa nature, mais il est délicat et demande un soin constant. Les arcs en bambou nécessitent une attention particulière en fonction de l'humidité et de la température. Pour les débutants, les arcs en fibre de verre ou en fibre de carbone sont recommandés pour leur robustesse.
La taille de l'arc et sa puissance sont adaptées à la taille et à la force de l'archer. Les arcs varient généralement entre 8 et 25 kg de puissance.
Les Flèches : Ya
Les flèches utilisées en Kyudo sont généralement fabriquées en bambou, aluminium ou fibre de carbone. Elles doivent être légères et solides pour permettre une trajectoire stable et précise lors du tir.

La longueur de la flèche se détermine en fonction de la taille de l'archer. Elle est égale à la longueur entre le milieu du cou et l'extrémité du bras gauche tendu (Yazuka), longueur à laquelle on rajoute 5 à 10 cm, pour la sécurité du tir.
La Corde : Tsuru
Les cordes des arcs de Kyudo sont souvent fabriquées en fibres synthétiques ou mélangées. Leur résistance est primordiale pour garantir la performance de l'arc et la sécurité de l'archer.

Le Gant : Kake
Le Kake est un gant de protection porté sur la main droite, celle qui tient la corde. Fabriqué artisanalement en cuir de cerf, il est particulièrement renforcé au niveau du pouce et du poignet. Il existe plusieurs types de gants, les plus courants étant le Mitsugake (gant à 3 doigts) et le Yotsugake (gant à 4 doigts), utilisé pour les arcs plus puissants.

Les cibles
Les petites cibles (komato) : 36 cm de diamètre ou moins, cible rapprochée utilisée lors des cérémonies de tir de 28 mètres
Les grandes cibles Omato cibles éloignées aussi appelé enteki diamètre 1.58m tir de 55 et 90 m
Le cadre sur lequel est fixé la cible s’appelle le mato-gushi.


La Tenue de Kyudo
La tenue d'exercice des pratiquants de Kyudo est composée de plusieurs éléments :

Le Kyudo-gi : Haut blanc à manches courtes porté lors des séances. Il doit être propre et bien entretenu.
Le Hakama : Une jupe-pantalon, généralement noire pour les hommes et noire ou bleu marine pour les femmes, avec un obi dessous.
L'Obi : Une ceinture épaisse portée sur le Keikogi et sous le Hakama, permettant de maintenir la veste en place.
Le Muneate : Protège-poitrine porté par les femmes pour faciliter le passage de la corde de l'arc. Il peut être blanc, noir, transparent, en plastique ou en cuir.



Les Tabi et Zori
Les Tabi : Chaussettes japonaises avec séparation pour le gros orteil.
Les Zori : Sandales japonaises utilisées pour se déplacer hors du dojo. Elles sont portées avec les Tabi.
Vidéo explicatives (je vais l’intégrer au site internet directement) :
Les Tenues de Kyudo : Le Kimono et le Hakama
La tenue de pratique en Kyudo est composée de plusieurs éléments traditionnels, dont le kimono et le hakama, qui revêtent une importance particulière dans l’expérience du pratiquant.
Le kimono porté par les pratiquants de Kyudo est simple mais raffiné. Il est généralement de couleur noire ou bleue et se distingue par sa coupe droite et son absence de décoration superflue, ce qui reflète l'esprit minimaliste de la discipline. Le kimono est conçu pour permettre une grande liberté de mouvement, essentielle à la fluidité des gestes pendant les tirs.
Le hakama, pantalon traditionnel, est porté par-dessus le kimono. Il est souvent de couleur sombre et se compose de plusieurs plis. Le hakama symbolise à la fois l'humilité et la maîtrise de soi. Il est particulièrement important en Kyudo car il permet de maintenir une posture rigide et élégante, tout en facilitant les mouvements. Il est également un symbole de respect envers l’art et la tradition.
Les pratiquants de Kyudo portent également un obi masculin (ceinture) pour maintenir l'ensemble de la tenue et garantir une posture correcte. La ceinture est généralement noire ou bleue et est portée avec une grande précision, dans le respect des règles et de l’étiquette du Kyudo.
Le Kimono Traditionnel
À un certain niveau de pratique, les pratiquants doivent porter le kimono traditionnel lors des séances. Ce kimono, avec ses couleurs délicates et variées, apporte une dimension esthétique à la cérémonie du tir, renforçant le lien entre la pratique physique et spirituelle.
Kimono de type irotomesode qui peut être plus court qu’un kimono classique. (Même si un kimono classique peut aussi être utilisé)

Enlever la manche du kimono Hadanugi-Dosa :
Ce terme sert à décrire lorsqu’on enlève la manche pour se préparer au tir.



Remettre la manche du kimono Hadaire-Dosa :



Lorsque l’on porte le kyudogi, la tenue d’entrainement, on omet ces mouvements.
Quel que soit le genre, c’est porté à la manière masculine obi homme avec hakama homme, sauf pour des cérémonies au japon.

Conclusion
Le Kyudo est bien plus qu'un sport : c'est un chemin de développement personnel, une voie de concentration et d'harmonie. Nous sommes ravis d’avoir eu l’opportunité de découvrir cette discipline, de rencontrer le club de Kyudo de Lille et de mieux comprendre la profondeur de cet art martial. Nous espérons que cet article permettra à d'autres de s'intéresser à cette pratique fascinante et de rejoindre les rangs de ceux qui, à travers le Kyudo, cherchent à allier corps, esprit et nature.
Sources :
Texte tiré du site Kyudo.fr.
"Le Manuel du Kyudo" (à citer selon la norme bibliographique en vigueur).
https://mykyotomachiya.com/ohmato-taikai-at-the-sanjusangen-do-temple/
Comments